Quel avenir pour le Fonds de la reconstruction ?

15/09/2013
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Après la disparition de la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (Cirh), le Fonds de reconstruction d’Haïti (Frh) pourrait survivre, apprend AlterPresse.
 
La Cirh et le Frh sont deux mécanismes créés, au lendemain du séisme du 12 janvier 2010, pour articuler et financer les actions en faveur du relèvement du pays.
 
Depuis le 26 novembre 2012, la Cirh a été remplacée par une autre structure, le Cadre de coordination de l’aide externe (Caed), bien que celle-ci soulève quelques controverses.
 
L’avenir du Frh a été à l’ordre du jour de la onzième session de travail du Fonds, le 13 septembre 2013.
 
Un consensus a été trouvé en ce qui touche à la continuation du fonctionnement du fonds, informe son administrateur, Josef Leitmann, lors d’une conférence de presse le vendredi 13 septembre 2013.
 
Leitman qualifie la rencontre d’ « historique ».
 
Toutefois, c’est le plus prochain conseil des ministres, du gouvernement haïtien, qui prendra la décision finale, précise le ministre de l’économie Wilson Laleau, président du Frh.
 
Quoi qu’il en soit, la onzième session montre déjà une tendance à maintenir le fonds, puisque plusieurs dizaines de millions de dollars ont été alloués à des projets.
 
Environ 44,7 millions de dollars étasuniens (US $ 1.00 = 44.00 gourdes ; 1 euro = 60.00 gourdes aujourd’hui) sont alloués au gouvernement haïtien pour l’exécution de projets [dit] prioritaires, indique le ministre de l’économie et des finances, Wilson Laleau.
 
Le Frh comptait 100 millions de dollars étasuniens en réserves et 3,7 millions non-affectés.
 
Les 44,7 millions alloués sont répartis dans des projets, dont « 16 millions pour le projet de réhabilitation de la ligne de transport 115 kV Peligre-Port-au-Prince (Edh), 10 millions en appui budgétaire à l’exercice fiscal en cours et 3,7 millions pour le plan opérationnel 2010-2015 et la réforme de l’éducation », avance Laleau.
 
Dans le programme de cantine scolaire, le gouvernement compterait acheter « des biens agricoles locaux » pour favoriser la production nationale.
 
Les cantines devraient être alimentées en fonction des habitudes alimentaires de la zone, où se trouve l’école, selon Laleau, qui annonce la mise à contribution des compétences de la faculté d’agronomie de l’université d’État d’Haïti, dans ce contexte.
 
Cette session a réuni le gouvernement haïtien, des pays-bailleurs faisant une contribution minimale de 30 millions de dollars, dont la France, le Canada, la Norvège, des institutions internationales comme la Banque mondiale, la banque interaméricaine de développement (Bid), des organisations non-gouvernementales, le secteur privé haïtien, etc.
 
De nouveaux représentants de la Banque Mondiale ainsi que de la Norvège ont été accueillis au meeting du vendredi 13 septembre 2013.
 
 
https://www.alainet.org/en/node/79390
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