P-au-P. Le président équatorien, Alfredo Palacio, a effectué ce 18 septembre 2006 une visite éclair à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti où il a rencontré son homologue haïtien, René Garcia Préval. Alfredo Palacio a été accueilli par le chef de l’État haïtien, le Premier Ministre Jacques Édouard Alexis, le chef militaire de la Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), le général brésilien Jose Elito Carvalho Siqueira ainsi que le général chilien Eduardo Aldunate. Un premier échange entre les deux présidents a eu lieu dans une base de la MINUSTAH située sur la route de l’aéroport, apprend l’agence en ligne AlterPresse. Le dirigeant de l’Équateur a aussi visité les militaires de son pays déployés dans le cadre de la MINUSTAH ainsi que ceux du Chili. Alfredo Palacio a félicité ses compatriotes et leur a serré la main tout en indiquant qu’ « ils [ces soldats] font un grand travail à la hauteur de l’humanité. » Alfredo Palacio venait directement de la Havane (Cuba) où il a participé au sommet des Non Alignés regroupant 118 pays membres, dont Haïti. Le chef de l’État équatorien a laissé Port-au-Prince, le même jour de sa visite, à destination de New York pour participer à la 61e assemblée générale annuelle de l’Organisation des Nations Unies. Alfredo Palacio est la quatrième personnalité latino-américaine à visiter Haïti depuis la prise de fonction de l’administration René Préval / Jacques Édouard Alexis. Les trois premières étaient le vice-président du Venezuela, José Vicente Rangel, la présidente du Chili, Michelle Bachelet et le président de la Banque interaméricaine de développement (BID), le Colombien Luis Alberto Moreno. Parallèlement, 80 militaires du Guatemala doivent arriver bientôt à Port-au-Prince pour participer à la mission de paix de l’ONU établie dans le pays depuis juin 2004. Ces soldats, qui ont quitté leur pays tôt ce 18 septembre 2006, vont remplacer le troisième contingent de militaires guatémaltèques déployés en Haïti depuis février 2006 et doivent passer une période minimale de six mois dans ce pays. Source: http://www.alterpresse.org/spip.php?article5172