Accélération du processus de radicalisation à gauche
23/05/2007
- Opinión
Voici quelques manifestations d’une accélération du processus de radicalisation à gauche dans une série de pays d’Amérique Latine et de la Caraïbe.
En Equateur, mi-avril 2007, énorme victoire du référendum pour la Constituante, plus de 80% en faveur du « oui » malgré l’opposition de la majorité conservatrice au parlement ; fin avril, expulsion du représentant de la Banque Mondiale. Il faut ajouter la volonté du gouvernement de remettre en cause le paiement d’une importante partie de la dette publique et la mise en place d’une nouvelle commission d’audit de la dette.
Du coté de Venezuela, c’est la renationalisation, en début d’année, de l’entreprise des télécommunications CANTV, dont une grande partie était sous le contrôle du grand capital nord-américain. Il faut y ajouter la renationalisation du secteur de l’électricité, et l’annonce faite par Chavez d’éventuellement nationaliser Sidor, une grande entreprise sidérurgique contrôlée par une grande entreprise privée argentine. Il ajoute que si les banques vénézueliennes n’investissent pas réellement dans la production au Venezuela, il envisage de les exproprier. Le 30 avril, il a également annoncé que le Venezuela se retirait du FMI et de la Banque mondiale.
Un troisième indicateur de ce virage à gauche est la décision de la Bolivie de ne plus reconnaître l’autorité de l’organe de la Banque Mondiale qui règle les litiges sur les investissements (le CIRDI) et qui généralement donne raison aux investisseurs au détriment des États.
Si on prend le Brésil, un changement important est intervenu au cours des derniers mois, il s’agit de la décision du Mouvement des paysans sans terre, le MST, d’entrer en opposition directe au gouvernement Lula pour protester contre le manque de volonté de ce gouvernement de réaliser une véritable réforme agraire. Cela fait maintenant quatre ans que Lula est au poste de commande, il avait promis une réforme agraire profonde. Le Mouvement des Sans Terre fait un bilan tout à fait négatif de cette politique et n’hésite pas d’ailleurs à orgzniser des activités avec deux partis politiques d’opposition de gauche radicale : le PSOL (Parti du Socialisme et de la Liberté) et le PSTU (Parti Socialiste des Travailleurs unifié).
On pourrait encore trouver d’autres exemples dans la région, notamment du coté du Paraguay où se préparent des élections présidentielles. Il semble qu’un curé de gauche a de fortes chances d’être élu contre le président Nicanor qui est un président de droite.
Source: Comité pour l\'annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM)
http://www.cadtm.org
En Equateur, mi-avril 2007, énorme victoire du référendum pour la Constituante, plus de 80% en faveur du « oui » malgré l’opposition de la majorité conservatrice au parlement ; fin avril, expulsion du représentant de la Banque Mondiale. Il faut ajouter la volonté du gouvernement de remettre en cause le paiement d’une importante partie de la dette publique et la mise en place d’une nouvelle commission d’audit de la dette.
Du coté de Venezuela, c’est la renationalisation, en début d’année, de l’entreprise des télécommunications CANTV, dont une grande partie était sous le contrôle du grand capital nord-américain. Il faut y ajouter la renationalisation du secteur de l’électricité, et l’annonce faite par Chavez d’éventuellement nationaliser Sidor, une grande entreprise sidérurgique contrôlée par une grande entreprise privée argentine. Il ajoute que si les banques vénézueliennes n’investissent pas réellement dans la production au Venezuela, il envisage de les exproprier. Le 30 avril, il a également annoncé que le Venezuela se retirait du FMI et de la Banque mondiale.
Un troisième indicateur de ce virage à gauche est la décision de la Bolivie de ne plus reconnaître l’autorité de l’organe de la Banque Mondiale qui règle les litiges sur les investissements (le CIRDI) et qui généralement donne raison aux investisseurs au détriment des États.
Si on prend le Brésil, un changement important est intervenu au cours des derniers mois, il s’agit de la décision du Mouvement des paysans sans terre, le MST, d’entrer en opposition directe au gouvernement Lula pour protester contre le manque de volonté de ce gouvernement de réaliser une véritable réforme agraire. Cela fait maintenant quatre ans que Lula est au poste de commande, il avait promis une réforme agraire profonde. Le Mouvement des Sans Terre fait un bilan tout à fait négatif de cette politique et n’hésite pas d’ailleurs à orgzniser des activités avec deux partis politiques d’opposition de gauche radicale : le PSOL (Parti du Socialisme et de la Liberté) et le PSTU (Parti Socialiste des Travailleurs unifié).
On pourrait encore trouver d’autres exemples dans la région, notamment du coté du Paraguay où se préparent des élections présidentielles. Il semble qu’un curé de gauche a de fortes chances d’être élu contre le président Nicanor qui est un président de droite.
Source: Comité pour l\'annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM)
http://www.cadtm.org
https://www.alainet.org/es/node/121389
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