16 octobre, Journée mondiale de l’alimentation
Via Campesina demande d’utiliser les ressources agricoles nationales disponibles pour mettre fin à la crise alimentaire mondiale
15/10/2008
- Opinión
Maputo, 16 oct. 08 [AlterPresse] --- Le mouvement international de paysannes et paysans Via Campesina appelle les nations du monde à pratiquer la souveraineté alimentaire et abandonner le modèle néolibéral d’agriculture, qui exclut les petits producteurs de leurs terres, dans la perspective de mettre fin à la crise alimentaire qui secoue l’humanité depuis plusieurs mois.
“Il est temps de changer de direction en commençant par l’agriculture. Due à un modèle d’agriculture industrielle et d’exportation allant à l’encontre de millions de paysannes et de paysans ainsi que de la population partout dans le monde, la pleine crise alimentaire [actuelle] pourrait être résolue si ce modèle [néolibéral] était abandonné”, indique Via Campesina dans un message transmis à AlterPresse à l’occasion du 16 octobre, journée mondiale de l’alimentation.
Pour Via Campesina, la souveraineté alimentaire offre une alternative permettant aux peuples de développer leurs propres politiques agricoles et alimentaires, et donnant la préférence à une production rurale locale et durable, en vue d’assurer la subsistance des paysannes et paysans.
Rendu public dans le cadre de sa cinquième conférence internationale qui se tient du 16 au 23 octobre 2008 à Maputo en présence de jeunes ruraux et de femmes rurales du monde entier, le message de Via Campesina insiste sur la nécessité de faciliter aujourd’hui l’accès des jeunes générations à l’agriculture et aux moyens de production.
“La Via Campesina demande instamment aux gouvernements d’améliorer l’accès des jeunes à la terre, car le futur de l’agriculture et de la production alimentaire dépend d’eux. En d’autres termes, la crise alimentaire ne peut pas être résolue si de nombreux jeunes n’ont pas la possibilité de s’installer et pratiquer une agriculture basée sur la souveraineté alimentaire et l’agroécologie”, écrit le mouvement international de paysannes et paysans.
La crise alimentaire spectaculaire, dont souffre actuellement le monde, découle de la chaîne de crises (crise climatique, crise de l’énergie, crise financière, crise de la biodiversité...) déclenchées par le systme économique néolibéral, rappelle Via Campesina conviant toutes les nations à adopter et utiliser les principes de la souveraineté alimentaire et de l’agroécologie pour trouver une solution à la dépression en cours.
“De nombreux jeunes souhaiteraient devenir agriculteurs et pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement, une production autonome et une commercialisation locale de leurs produits. Or, les politiques actuelles ne les encouragent pas, mais favorisent les méthodes de production industrielles”, constate Via Campesina.
Le Ve congrès international de Via Campesina se déroule à Maputo (Mozambique) en présence de 600 délégués paysans et paysannes du monde entier.
“60% de toute la nourriture consommée au Mozambique est importée. La famine et la malnutrition pointent dans tout le pays. Le Mozambique, comme tous les autres pays du monde, a besoin de la souveraineté alimentaire et d’aides à l’agriculture pour déveloper une production durable – en utilisant des moyens protégeant l’environnement- afin de nourrir sa population, développer l’emploi et de metre fin à la famine”, suggère Via Campesina.
- Ronald Colbert, AlterPresse - Haiti
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7793
“Il est temps de changer de direction en commençant par l’agriculture. Due à un modèle d’agriculture industrielle et d’exportation allant à l’encontre de millions de paysannes et de paysans ainsi que de la population partout dans le monde, la pleine crise alimentaire [actuelle] pourrait être résolue si ce modèle [néolibéral] était abandonné”, indique Via Campesina dans un message transmis à AlterPresse à l’occasion du 16 octobre, journée mondiale de l’alimentation.
Pour Via Campesina, la souveraineté alimentaire offre une alternative permettant aux peuples de développer leurs propres politiques agricoles et alimentaires, et donnant la préférence à une production rurale locale et durable, en vue d’assurer la subsistance des paysannes et paysans.
Rendu public dans le cadre de sa cinquième conférence internationale qui se tient du 16 au 23 octobre 2008 à Maputo en présence de jeunes ruraux et de femmes rurales du monde entier, le message de Via Campesina insiste sur la nécessité de faciliter aujourd’hui l’accès des jeunes générations à l’agriculture et aux moyens de production.
“La Via Campesina demande instamment aux gouvernements d’améliorer l’accès des jeunes à la terre, car le futur de l’agriculture et de la production alimentaire dépend d’eux. En d’autres termes, la crise alimentaire ne peut pas être résolue si de nombreux jeunes n’ont pas la possibilité de s’installer et pratiquer une agriculture basée sur la souveraineté alimentaire et l’agroécologie”, écrit le mouvement international de paysannes et paysans.
La crise alimentaire spectaculaire, dont souffre actuellement le monde, découle de la chaîne de crises (crise climatique, crise de l’énergie, crise financière, crise de la biodiversité...) déclenchées par le systme économique néolibéral, rappelle Via Campesina conviant toutes les nations à adopter et utiliser les principes de la souveraineté alimentaire et de l’agroécologie pour trouver une solution à la dépression en cours.
“De nombreux jeunes souhaiteraient devenir agriculteurs et pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement, une production autonome et une commercialisation locale de leurs produits. Or, les politiques actuelles ne les encouragent pas, mais favorisent les méthodes de production industrielles”, constate Via Campesina.
Le Ve congrès international de Via Campesina se déroule à Maputo (Mozambique) en présence de 600 délégués paysans et paysannes du monde entier.
“60% de toute la nourriture consommée au Mozambique est importée. La famine et la malnutrition pointent dans tout le pays. Le Mozambique, comme tous les autres pays du monde, a besoin de la souveraineté alimentaire et d’aides à l’agriculture pour déveloper une production durable – en utilisant des moyens protégeant l’environnement- afin de nourrir sa population, développer l’emploi et de metre fin à la famine”, suggère Via Campesina.
- Ronald Colbert, AlterPresse - Haiti
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7793
https://www.alainet.org/fr/articulo/130294
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